7 juin 2012

Escale à Bali



Nous avons quitté Exmouth il y a seulement 10 jours et ça fait drôle quand on pense que nous avons roulé près de 4000 km depuis ! (3947 pour être précis). 12 jours sans voir le van ne seront pas de trop.
Nous sommes le 13 mai 2012, il est 19h50. L’avion décolle enfin de l’aéroport de Darwin, direction l’Ile des Dieux : Bali.

21h, l’avion se pose, c’est l’heure d’avoir un nouveau tampon sur notre passeport ! Une fois les formalités réglées, nous nous dirigeons vers la sortie ou le chauffeur nous attend tranquillement avec sa pancarte Lea O... On se sent déjà bien à l’aise quand un chauffeur perso vient nous chercher ! Direction Ubud, dans le centre de l’ile.

A peine 30 secondes sur la route et nous sommes déjà sur le c.. On nous avait prévenu que Bali était le royaume du scooter, mais jamais je n’aurais imaginé que c’était à ce point ! Ils sont partout ! A droite, à gauche, devant, derrière … Ils se faufilent dans le moindre interstice, quitte à avancer de seulement 10 cm … Et tout ça de nuit bien sûr !
Bref, quand je pense qu’on a prévu d’en louer un, je me dis déjà que ça va être … Une expérience.

1h plus tard, temps nécessaire pour parcourir 40km, nous arrivons à Jangkrik Homestay, dans notre camp de base d’Ubud, capitale « culturelle » de l’ile. Et il faut dire que pour un camp de base, cela s’annonce bien. La chambre et belle, le lit immense … Et le prix ridicule ! Imaginez, dormir en ville en Australie coute 25 AUD par personne, en dortoir ! Là, on à une chambre, avec lit, toilette et douche pour l’équivalent de 20 AUD ou 17€ ! Ah et j’oubliais … Le petit-déj est inclus !
Bref, on se sent vraiment riche à peine arrivé, mais pas autant que le lendemain ou nous iront retirer au distributeur … 2 000 000 de roupies ! A Bali, nous sommes multimillionnaires !!!

Après une bonne nuit de sommeil, le moment tant attendu est arrivé, c’est l’heure de se faire servir le p’tit-déj sur le balcon ! Au menu, salade de fruit et crêpes à la banane … Miam. Il y a quand même quelque chose de grisant à se faire servir comme ça, surtout après 8 mois passé presque exclusivement dans un van, à vivre comme des hippies …

Au programme de ce premier jour, découverte de la ville, avec en premier lieu la fameuse « Monkey Forest ». Ce temple au milieu de la forêt est surtout réputé pour ses macaques à longue queue qui y habite. On voulait voir des singes, avec plus de 600 individus, on en a vu !
Des gros, des petits, des solitaires, des groupes, des qui s’amusent, des qui se chamaillent, des qui sautent sur les gens … Bref, en ce qui concerne les singes, ça vaut tous les zoos du monde !

Non mais laissez mooooooi ... Manger ma banane !
Ola coco, t'éloigne pas trop !
Enfin quelqu'un qui aime bien mes gros cheveux !!!
Nous continuerons ensuite en remontant la rue principale, avec pour objectif de trouver un bon petit resto pour manger. Et c’est donc l’occasion d’ouvrir notre première parenthèse : La bouffe !

((( La Nourriture :

A Bali, il parait qu’on peut manger pour pas cher … C’est vrai ! Mais ce n’est pas ce que nous avons constaté dans le supermarché du coin. Les galettes, les chips, les fruits et légumes … les prix ne nous ont pas parus particulièrement bas. Le coca par exemple, affichait fièrement 14 500 roupies la bouteille, soit 1,20€ … En bref, les gros supermarchés pratiques les prix « touristes », et comme de toute façon seuls les touristes y vont …

Non, là où la bouffe n’est pas chère, c’est au Warung (Resto) ! Pourquoi mettre 1€ dans un paquet de chips même pas gros, quand pour le même prix on peut avoir un plat, assis dans un resto ?
A Bali, nous avons pris le parti de manger balinais (ou au moins indonésien) pendant 12 jours, il fallait bien ça pour gouter un peu à tout comme on dit ! Pas de pizza, pas de pâtes, pas de frites… on voulait manger local, et bien nous n’avons pas été déçus. Voici quelques exemples :

Commençons par le plat de base (et peut être mon préféré), le Bakmi Goreng, souvent raccourci en Mie Goreng : Les noodles sautées (aux légumes).


Les Mie Goreng se déclinent également en différentes sorte, pour varier les plaisir. Etes-vous plutôt Mie Goreng Ayam, avec du poulet, ou Mie Goreng Laut, aux produit de la mer (souvent des crevettes) ? Ou bien alors changer donc complètement, et essayer les Nasi Goreng, ou les noodles laissent leur place au riz … De toute façon, ce plat se trouvant aux alentours de 15 000 roupies (1,2€) autant tous les essayer !

Ensuite, un autre plat typique, le Nasi Campur (à prononcer « tchampour »), de l’indonésien « Mix de Riz ». A la base, il s’agit d’une part de riz blanc, servit avec un « mix » d’accompagnement, d’où son nom. En général, un peu de viande, un peu de poisson, un peu de légumes … Ce qui est bien avec ce plat, c’est qu’en changeant de resto, on ne sait jamais vraiment ce qui va accompagner son riz. Mais de même, pour 20 000 roupies (1,8€) on peut en essayer plusieurs.


 Avec celui-ci par exemple, ce sera sate de poulet, morceau de thon, chips de crevette, tofu en sauce … Un vrai régal !

On continue dans le typique, avec les Sate (à prononcer « saté »), qui sont de petites brochettes, servie avec une sauce à base de cacahuètes.


Encore une fois, avant de manger, il faudra choisir. Plutôt Sate Ayam (poulet, si vous avez suivi) ? Sate Babi (porc) ? Sate Kambing (chèvre) ? Sate Bebek (canard) ? Ou peut-être Sate Ikan (poisson) pour changer de la viande ? Encore et toujours, le prix (25 000 IDR, 2,2€) ne sera pas vraiment un obstacle …

Pour finir, il est également possible de péter son porte-monnaie, de se la jouer gros riches, et de décider de manger pour un prix presque raisonnable, mais toujours bougrement ridicule par rapport à un resto français, même pas cher ! En effet, pour 200 000 IDR soit environ 17€, pour 2 personnes, vous aurez droit au fameux Bebek Betutu !


De l’indonésien « canard fumé », le Bebek Betutu est un plat de fête balinais, servi lors des cérémonies. Il s’agit d’un canard entier, farci aux épices, et fumé dans de la feuille de bananier sur un lit de braises d’écorce de noix de coco, pendant 6h ! (D’où la nécessité de le commander la veille).
Il est servi avec un accompagnement de riz parfumé, mini brochettes, légumes …  Et le prix comprend même le cocktail de bienvenu pour patienter !

Et encore, je le rappelle, ceci ne sont que quelques exemples de ce que nous nous sommes envoyé derrière la glotte, on pourrait aussi vous parler de Bakso, Kolabak … Et toutes ces viandes au sauces diverses et variées que nous avons essayées !

Bien sûr, les boissons (cocktails, jus de fruits, bière et soda …) et les desserts ne sont pas en reste. Et à 0,7€ le coca, ou 1,3€ le banana split … Vous l’aurez compris, à Bali, avec 5€, c’est plat, boisson et dessert !

Nous pouvons ainsi refermer la parenthèse nourriture, Bon Appétit ! )))

Une fois le repas pris, l’après-midi sera consacré à la déambulation sans objectif, le marché, les boutiques … Jusqu’à ce que la pluie nous pousse à rejoindre notre chambre, fatigué après cette bonne journée de marche.
(C’est ici que j’en profite quand même pour vous dire que marcher dans Bali, c’est également autre chose que ce dont on a l’habitude. Ici, à Ubud en tout cas (puis à Amed plus tard), il est quand même difficile de faire 3 pas dans la rue sans qu’on vous demande si vous avez besoin d’une chambre, d’un taxi, d’un scooter, d’une banane … Et si en plus vous avez une valise ou un sac à dos …)

Puis, encore une fois, quel plaisir de finir la journée comme elle avait commencée, en se faisant servir le repas du soir sur le balcon (et pour un prix encore plus ridicule que dans les restos …)

En ce deuxième jour, le moment tant redouté est arrivé, tout est arrangé grâce à Made (le proprio du homestay) et il ne nous reste plus qu’à monter sur le scooter, garé pour nous juste devant la porte. Direction Tegallalang et ses rizières.
Mais avant ça, ouvrons donc notre deuxième parenthèse :

((( Les scooters et la circulation :

A Bali, le Scooter, c’est une religion. Ils sont partout, tout le temps ! Au bout de quelques minutes dans le taxi qui nous conduit à Ubud, on en vient à penser qu’il y a autant de scooter que d’habitants, et au bout du voyage, on se dit qu’en fait non, il y a probablement plus de scooter ! Alors ajouter à tout ça les voitures (qui ont toutes 6 ou 7 places, tous les Balinais étant aussi taxi apparemment), et vous imaginerez bien le bordel que ça doit être … Et bien c’est pire !

Les ronds points balinais sont bien décorés
A Bali, conduire est une expérience en soit ! Un vrai moment de découverte, de plaisir, et de stress. Surtout au début, le temps de prendre ses marques. Car ici, les règles ne sont pas tout à fait les mêmes que chez nous. Si on n’est pas allé jusqu’à demander ce qui est légal ou pas, on a quand même constaté certaines choses.
Par exemple, à Bali, il n’est pas rare de voir 3 ou même 4 personnes sur le même scooter. Le casque n’y est pas obligatoire, le cligno non plus. On peut doubler par la gauche, la droite, remonter les files, rouler sur les trottoirs …
A Bali, toutes les routes sont  à sens unique, sauf bien sur quand un véhicule arrive en face, sauf si c’est un scooter. Si c’est un scooter qui arrive en face, c’est pas grave, tu doubles, même si t’es un camion …
A Bali la vitesse est très rarement limitée par des panneaux, c’est pas grave, elle est de toutes façon limitée par l’énorme bouchon juste la devant, ou par la végétation qui déborde des deux côtés, ou par le fait qu’il manque du bitume … Bref, à Bali, dépasser les 60 à l’heure, c’est pas tous les jours … (Ce qui rend surprenant les quelques grosses cylindrées qu’on a quand même croisé …)
A Bali, l’important c’est surtout de s’entasser le plus possible ! S’il n’y a que deux files au feu rouge mais qu’il y a la place pour trois voitures en largeur, alors il est normal de faire une 3ème file. L’important étant bien sûr que tous les espaces disponibles soit rempli par un maximum de scooters.
A Bali, c’est tellement le bordel que les flics font la circulation à tous les gros croisements, même quand il y a un rond-point ou un système de feux tricolores, et il y a des gens dont le boulot est de se mettre au milieu de la route pour que les voitures puissent sortir de certains parkings …

Pour illustrer le propos, voici une photo d’une route balinaise typique. Et encore là ça roule, on a vu pire !

Non, c'est pas bouché, y a encore de la place pour un scoot' au 16ème plan sur la gauche ...
Bien sûr, j’exagère (un peu …) Dès qu’on sort des villes ou des lieux très fréquentés, ça va un peu mieux. (J’ai même réussi à atteindre les 70 km/h, en descente !)

A tout cela, il faut ajouter qu’à Bali, les conducteurs ont une relation particulière avec leur klaxon. Et la maitrise de ce dernier devient un art, un langage même, à la fois codé et complexe. Par exemple :

TUT peut signifier :
Salut ça vas ? Attention je double. Vas-y, double. Attention je passe au croisement. Attention je passe traverse pas la route …

TUT TUT peut signifier :
Avance plus vite. Avance plus vite ou je double. Double pas j’arrive en face. Arrête-toi en face car je double et je ne compte pas m’arrêter …

TUUUUUUUUUUT peut signifier :
Bouge de là ou je te roule dessus. Accélère tu me soule. C’est bon tu m’as gavé je double même si on est dans un virage en sommet de cote et que la route est déjà pas assez large pour nous deux …

Bref pour faire court, un balinais klaxonne tout le temps, pour tout et n’importe quoi. Et comme les quelques jours que nous avons passés sur le scooter ne m’auront pas permis de maitriser parfaitement cet art, j’ai décidé de tout simplement ne pas me sentir concerné quand j’entendais un coup de klaxon.

Sur ce, nous pouvons refermer cette parenthèse et regagner le fil principal de notre histoire. )))

Nous sommes désormais sur le scooter, un magnifique Honda Vario de 13ème main. C’est l’heure de partir, essayons de ne tuer personnes.

Vrouuuuum vrouuuum !
Nous avons le scooter pour 2 jours, et nous avons choisi une façon particulière de découvrir l’ile : pas de carte, on roule, et quand on est perdu on demande notre chemin. Nous passons la première heure à rouler sans but précis, on s’en fou, l’essence n’est pas chère (0,4€ le litre) et on n’est pas pressé. Nous finirons quand même par arriver à Tegallalang pour admirer un magnifique exemple de rizière en terrasse :


Puis nous reprenons la route, en essayant de repartir d’où on vient, et nous finiront pas tomber sur « Goa Gaja », le temple de la grotte éléphant. Cool, on avait prévu d’y aller, on a bien fait d’acheter des sarongs ce matin.
Scooter garé, nous partons visité le temple.


Blabla promène son sarong au bords des "Holy Waters"
Nous retournons ensuite vers Ubud avant que la nuit ne tombe et surtout parce que ce soir, c’est spectacle de danse !

Sur les conseils de Made toujours, nous allons assister à une dance « Kecak, Sanghyang et Fire Dance », ou danse de transe.


Les danses Kecak ont la particularité de ne contenir aucun instrument de musique, mais un chœur composé uniquement d’hommes, qui produisent un rythme sur lequel les danseurs vont « raconter » une histoire.
Les hommes formant le chœur étant supposé entrer dans un état de transe leur permettant de communiquer avec leurs dieux ou leurs ancêtres … Soit …
Dans la dernière partie de la danse, un homme va danser autour de braises rougies, toujours sur les rythmes du chœur, qui lui demanderont de temps en temps d’aller faire un tour en plein dessus, sinon c’est pas drôle !
Au final, ce fut une expérience tout à fait … Exotique, qui valait quand même le coup d’œil. Quitte à être venu jusqu’ici, autant plonger à fond dans l’ambiance locale !

Le jour suivant, encore du scooter au programme. Direction le sud de Ubud cette fois, à Sanur, ou nous devons aller jeter un œil sur les clubs de plongée. Il nous faudra un peu de temps pour réussir à trouver la route, mais encore une fois, la gentillesse dans habitants, qui n’hésite pas à se mettre à notre hauteur en scooter pour nous demander où nous allons (oui, nous portons des casques, nous sommes donc des touristes, donc nous sommes perdus, CQFD) fera que nous finirons par arriver à bon port.
Et Sanur, c’est la banlieue de Denpasart. C’est de la grosse ville pure et dure, c’est le moment d’aller relire la parenthèse sur la circulation pour comprendre que la conduite ici ce n’est plus la même chose qu’au milieu des rizières.
Cela dit j’apprends vite, et je double bientôt par les trottoirs tel un balinais pure souche, donnant quelques sueurs froides à blabla.

Une fois les infos « plongée » obtenues, nous décidons de poursuivre notre route vers l’extrême sud de l’ile, tout au bout, là où se trouve « Uluwatu », le temple sur le bord de la falaise.


Uluwatu, le temple qui porte bien son nom !
Là, visite du temple, promenade au bord de la falaise et encore quelques singes joueurs nous attendent.  Puis vient le moment de remonter sur le scooter,  de repasser à Sanur pour dépenser quelques millions, car oui, si nous étions venu à Bali avec dans l’idée de faire une plongée ou deux, nous avons finalement décidé de passer notre PADI Advanced Open Water (AOW) avec 5 plongées au programme ! Retour ensuite à Ubud un peu après la tombée de la nuit (ce qui est encore une autre expérience de conduite).

Viendra ensuite le moment de quitter notre nid douillet, mais pas de panique, un autre nous attends déjà, à Amed cette fois. Cette fois, c’est le bus que nous avons choisi, et en dehors du prix, y a pas vraiment de grande différence … Tant mieux pour nous ! C’est donc parti pour 3 heures de routes sinueuse, avec un passage express à Padangbai.
Une fois sur place, nous réalisons enfin ce qu’est Amed … Un petit village de pécheur, à l’est de Bali, mais c’est surtout le nom utilisé pour désigner une bande de côte de 15 km de long. Et il se trouve que le « Amed » ou le bus nous a déposé n’est pas le même que le « Amed » ou nous avons notre chambre ! Nous attend donc 5 km de marche, sac sur le dos, 48 000°C au thermomètre (enfin pas loin) …

Cette marche nous aura permis de constater à quel point le tourisme se développe dans la zone. Tout le long, des bâtiments en construction. Chaque famille balinaise faisant construire dans son « jardin » une ou deux chambres, (comme celle que nous avons fréquentées) à louer aux touristes. Le contraste est quand même saisissant quand on voit ces gens dormir et manger assis par terre, mais qui font construire des chambres-maisons avec clim’ et vue sur la mer (quand c’est pas carrément les pieds dans l’eau) pour les touristes … Ça laisse quand même un peu perplexe.

Nous finirons par arriver, liquides, mais vivants ! Vite, il est grand temps d’aller gouter l’eau, car depuis 6 jours que nous sommes là, on l’a vu, mais pas plus.
Ah oui quand même ! Déjà qu’a Exmouth l’eau était chaude, mais alors là …
Le soir, pas d’effort inutile, c’est que les 2 prochains jours vont être chargés, avec notre cours de plongée de prévu !

ENFIN ! En ce samedi 19 mai, le grand moment est arrivé !
Il est 10h, et le bus d’Atlantis International passe nous prendre à notre Homestay d’Amed (et plus précisément de Bunutan) pour nous conduire à Tulamben, haut lieu de la plongée balinaise. Ouvrons donc une parenthèse plongée, que pourront sauter les personnes que cela n’intéresse pas.

((( La Plongée à Bali

Tout d’abords, il convient de noter que comme toutes les activités dites « à touristes » la plongée à Bali n’est pas offerte comme les repas au resto. C’est certes un peu moins cher qu’en France, (surtout les cours) et bien moins cher qu’en Australie, (mais j’ai de plus en plus tendance à penser que les australien se touche un peu sur les prix, sales riches …) cela reste quand même un budget à prévoir !

Ceci étant dit et si je vais beaucoup insister sur Tulamben, là où nous avons fait nos 5 plongées du cours, sachez que Bali, c’est des dizaines de spots de plongées.
Tulemben donc, mais aussi Amed, Sanur, Nusa Dua, Nusa Penida et bien d’autres encores … Tant de choses à découvrir, que nous reviendront probablement une fois dans notre vie, ne serait-ce que pour plonger à Manta Point, ou peuvent être approché des Raies Manta et surtout, des Mola Mola (faites un effort, google n’est pas loin …)

Pour en revenir à Tulamben, sa réputation vient surtout du fait que c’est là que se trouve l’épave la plus « plongée » d’Asie du sud-est, et donc le spot de Bali le plus réputé. Cette épave est celle de l’USAT Liberty, navire de transport de troupes américain, torpillé par un sous-marin japonais pendant la seconde guerre mondiale.
Venu s’échouer sur la côte de Tulamben, il sera ensuite rejeté à la mer dans les années 60 par l’entrée en éruption du Mt Agung, tout proche. Fin de la partie historique.

Notre cours de plongée comporte 5 plongées qui seront nécessaires à la validation de notre AOW : 2 obligatoires, la plongée profonde et la plongée d’orientation sous-marine ainsi que 3 autres qui seront plongée sur épave, plongée de nuit et identification des poissons.

Et alors là, fini la rigolade ! Nous avions en effet un livre de cours, à lire, avec des questionnaires à remplir et tout le toutim … « Si on les a fait ? » Bien sûr ! Enfin presque tout le début au moins …

Avec Ricardo et François, deux instructeurs pour deux plongeurs, nous sommes bien encadrés ! Il est temps de passer aux choses sérieuses, et de préparer le matos. « Heu … Il est ou le matos ? » Ah oui d’accord, les blocs sont déjà gréés et les porteurs les ont apportés au bord de la plage ! Bon ben y’a juste à enfiler la combi alors !

Première plongée, l’épave !
Premier constat, l’eau qui nous paraissait si chaude l’est réellement : 30°C à 20m de fond … ça laisse rêveur quand on pense que notre carnet de plongeur compte des plongées à 14°C !
Pour ce qui est de l’épave, ce fut magnifique ! Gouvernail, échelles en tous genres, canons … De nombreuses choses peuvent encore être distinguées, et ce sans compter la myriade de coraux et de poissons différents …

Après un repas au resto du coin, c’est l’heure de la deuxième plongée, l’orientation sous-marine. Disons le tout de suite, celle-là ne fut pas fun du tout ! 45 minutes passées entre 7 et 9m à faire des exercices avec cette p**** de boussole … Mais bon, il parait qu’il faut passer par là … Et bien que nos résultats se soit avérés très approximatifs, nos instructeurs sont satisfaits de notre prestation ce qui suffit à notre bonheur, de toute façon on ne remettra probablement jamais une boussole sous l’eau.

Il est temps désormais de reprendre le bus, direction l’hôtel ou nous passerons la nuit. Mais avant de dormir, on reprendra bien un peu de plongée !
Le soleil se couche, c’est le moment d’enfiler sa combi, de prendre sa torche et de marcher les 5 minutes qui nous séparent de l’épave : en avant pour la plongée de nuit !
De jour, l’épave était déjà impressionnante mais alors de nuit … Magique ! Dans la lumière de nos torches, les coraux prennent une couleur magnifique, l’épave semble encore plus majestueuse dans la mesure où on ne voit pas plus loin que le bout de notre faisceau de lumière. Pendant notre plongée, nous auront la chance de voir une murène géante en pleine eau, en train de chasser juste à quelques dizaines de centimètres de nous, ainsi que des énormes poissons perroquets à bosse, venu du large pour dormir dans l’épave, et dont le plus gros devait bien faire quasi 2m de long sur 1m de haut. Enorme ! Et puis tout en palmant, on passera bien quelques instants à s’amuser avec le plancton luminescent. Peut-être ma plongée préférée à ce jour …

Le lendemain, encore 2 plongées au programme. Tant mieux, on n’en a jamais assez !
Après un p’tit-déj bien agréable,  le moment est venu de faire la plongée dite « profonde », celle qui nous amènera à 30m de fond. Une fois à l’eau, direction le tombant de Tulamben, une sorte de falaise sous-marine que regorge de corail, de poissons, de crustacés … Encore un endroit magnifique.
Après avoir réalisé les quelques exercices nécessaire au fond de l’eau (n’oublions pas que nous suivons un cours, on n’est pas là pour s’amuser), nous remonterons lentement en admirent le « paysage » et auront encore une fois la chance de voir nos amis les poissons perroquets à bosse, en train de repartir vers le large en grignotant, ainsi qu’un poisson napoléon, assez rare pour être signalé !

Malheureusement, l’heure de la dernière plongée vient à son tour. Pour la plongée d’identification des poissons, direction le « Coral garden » ou nous auront à dessinez (sous l’eau bien sûr) un poisson, en mettant assez de détails pour ensuite le retrouver dans un livre à la surface (chose que nous réussirons brillamment). Le reste de la plongée fut une longue ballade, à regarder tout ce qui nous passait sous les yeux, et bien plus encore !

C’est fait, les plongées sont effectués, les exercices du livre corrigés, les carnets de plongées remplis et signé … Nous sommes désormais diplômés PADI Advance Open Water !

Il est temps de reprendre le bus, et de fermer la parenthèse « plongée ». )))

Nous voici installés dans un nouvel « homestay » dans le « vrai » Amed cette fois, à partir duquel nous allons pouvoir explorer la zone. Pour ce faire, rien de mieux que de louer à nouveau un scooter, avec lequel nous décideront de remonter toutes la côte est, et un peu plus loin pour atteindre Lovina. 6h de scooter aller-retour pour passer 1h à la plage, y’en a que la route n’effraie plus !

Sur la route, nous serons arrêtés par un policier pour un contrôle de papier qui sera pour ainsi dire expéditif : lorsqu’il a vu qu’on avait le permis international en plus du permis français, il n’a même pas pris la peine de les regarder ! Il s’est fendu d’un « very complete » et nous a laisser repartir.  Nous aurons ensuite quelques vues magnifiques sur la côte, ainsi que sur le Mt Agung, le fameux volcan qui du haut de ses 3142m est le plus haut sommet de l’ile.

Par delà la fôret, le mont Agung ...
Nous arriverons à Lovina pour un petit pique-nique sur la plage, avant de reprendre la route pour rentrer. Oui, il s’agissait juste de voir du pays et de faire un tour en scooter.

Jukung, le bateau de pêche local
Comme vous pouvez le constater, dans le nord et l’est de l’ile, le sable de roche volcanique prend une couleur noir assez dépaysante.

Pour notre dernier jour à Amed, ce sera farniente et snorkelling à la plage de Jemeluk ou comme à Exmouth, les coraux (et les poissons qui vont avec) ne sont qu’à quelques mètres du rivage. Viendra ensuite le moment de retourner à Ubud et Jangkrik Homestay pour nos derniers jours …

De retour à Ubud, nous décidons de louer un scooter pour la dernière fois (sniff). Direction le Mont Batur, volcan constitué de 2 cratères, situé au nord-est d’Ubud. Encore une fois, pas de carte, juste un peu de feeling et beaucoup de détours (oui, on s’est encore perdu quelques fois … mais on a quand même fait demi-tour quand il n’y a plus eu de route en face de nous) nous permettront d’arriver à destination.

Les rizières, le lac, et le mont Batur
Sur le retour, alors que nous avions décidé de faire la même route en sens inverse pour rentrer rapidement, j’ai dû rater un tournant (oui, moi aussi ça me surprend dans la mesure où c’était toujours tout droit à l’aller …) puisqu’il est arrivé un moment ou la route ne nous disait plus rien du tout. C’est pas grave, on est venu pour voir du pays je vous dis !
Au final, nous avons quand même réussit à rentrer pour finir la journée à rouler dans les rues d’Ubud. On a payé pour ce scooter, on le rend pas tant qu’il ne fait pas nuit !

Finalement, le dernier jour est arrivé bien plus vite que prévu ! Le temps passe vite quand on s’amuse ! On en aura quand même bien profité, avec plus de 500km en scooter, comme le montre cette magnifique carte qui retrace notre parcours (sans compter les milliers de petits détours)


Après quelques heures passées à flâner dans les rues d’Ubud, il est temps de prendre le bus direction l’aéroport, et l’Australie !

J’aurais encore beaucoup de choses à raconter à propos de Bali. Mais j’en suis à la huitième page sous word, en taille 11, je connais des profs à la fac qui aurait bien aimé me voir écrire autant … bref, il faut savoir s’arrêter, alors je conclurai en disant que même si je n’avais pas vraiment envie d’aller à Bali au départ, je suis quand même vachement content d’y être aller, il faut le dire !
Ce fut une expérience vraiment différente de l’Australie (tiers-monde oblige … LoL) mais ce fut vraiment quelque chose de dépaysant et d’inoubliable. Et quand je repense à la plongée là-bas … Je ne retournerais surement jamais à Ubud, parce que quand on y a passé 5 jours, il n’y a plus grand-chose à y faire, mais c’est volontier (et très probable) que j’y retournerais un jour histoire de retrouver cette eau à 30°C et ses fonds marins sublime … Un safari plongée à Bali ? C’est quand vous voulez !!!

Dernier détails, ensuite j’arrête promis : si vous souhaitez venir à Bali, c’est mai, début juin ou septembre ? En y étant mi-mai, je trouvai déjà que c’était blindé de touristes, alors quand on pense que la vrai pleine saison c’est juillet-aout et que de parole de balinais, y’en a encore plus à cette époque … Mieux vaut l’éviter si c’est possible !

Pour en revenir à l’Australie, nous sommes actuellement en HelpX à Darwin pour encore quelques jours, ensuite, direction le sud, Alice Spring et le désert, mais ceci est une autre histoire …

En attendant la suite, portez-vous bien !

1 commentaire:

  1. ALors d'abord, j'ai eu bcp faim, puis j'ai bien rigolé surtt avec les TUT TUT des scooters. Ensuite, j'ai eu envie d'être sous l'eau dans l'épave bâteau mais surtt de ne pas rencontrer un MOLA MOLA.. c'est pas très beau ^^

    Et maintenant, je déprime.

    Je suis partante pour le Safari à 1O OOO% !
    Mais qui sait à force de lire vos postes on ne sera peut-être pas là pour vous accueillir en septembre mais dans un avion en direction de je ne sais où !

    A +

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