6 semaines ! Soit 42 jours ! C’est le temps que nous avons passé à Cudal ! Après tout ce temps, nous avons enfin repris la route. C’est donc le moment de dresser le bilan.
Avant de rentrer dans les détails, quelques chiffres, obtenus après des calculs scientifiques à peine arrondis avec une énorme louche :
15 : jours de pluie (au moins)
19 : jours ou nous avons « pické » des cerises. (sur 4 semaines)
1900 : dollars gagnés durant ces 4 semaines (c’est peu)
9 : jours ou nous avons « shoot thinné » dans les vignes (sur 2 semaines)
2100 : dollars gagnés durant ces 2 semaines (c’est mieux)
1000 : dollars dépensés en 6 semaines (dont 350 de camping, le reste en bouffe et essence)
Les Cerises :
Nous sommes arrivés à Cudal le 4 novembre, avec pour intention de devenir riche en ramassant des cerises. Nous avons vite déchanté :p
Entre le climat (tout pourri) froid et pluvieux un jour sur deux, des patrons complètement cons (pour rester poli) et des cerisiers capricieux (la faute au climat parait-il), le résultat fut assez éloigné de nos espérances.
Nous avons pourtant fait 3 fermes différentes, dont une ou il y avait moyen de gagner des sous, mais les cerises sont fragiles et les orages violents … Bref nous avons pris notre mal en patience en essayant de faire de notre mieux !
Les Vignes :
Au bout de 4 semaines, un groupe de « frenchies » rencontré plus tôt et ayant trouvé un boulot pas mal dans un vignoble nous annonce qu’il y a de la place pour deux personnes de plus. Réticents à l’idée d’abandonner nos camarades « pickers » mais avec l’envie d’enfin gagner de l’argent, nous commençons le 5 décembre notre boulots de « shoot thinning » dans le vignoble « Koomooloo »
Il s’agit d’arracher les branches et les feuilles pour que la vigne ne soit pas trop touffue afin que le raisin puisse profiter du soleil. Ce n’est ni gratifiant ni épanouissant mais à $18 de l’heure on n’en demande pas tant !
En 9 jours dans les vignes, on gagne plus de sous qu’en 19 dans les cerises et en plus les patrons sont sympas ! En prime, on a même le droit au repas de Noël du vignoble : du bon vin et autre chose que des pâtes, c’est ça le luxe !
Les rencontres :
6 semaines dans un camping avec absolument rien aux alentours, cela favorise les rencontres. Nous avons donc fait la connaissance beaucoup de monde au fil des semaines. Liste non exhaustive et à peu près dans l’ordre des gens avec qui nous avons passé le plus de temps, que nous ne reverrons peut être jamais mais que nous avons eu le plaisir de rencontrer :
Brad et Jenny (Australien) ; Christopher et Anna (Allemand) ; Sébastien aka Wooly, Ryan, Aza et Tom (Nouvelle Calédonie) ; Stephen (Allemand) ; Dyn (Français) ; Ben et James (Anglais) ; Les arracheurs de vignes (tous français) : Maya et Guillem, Corentin et Maxime, Marion et Alexia, Nicolas, Kevin aka Perrin (qui fait le tour du monde à vélo), Jacquie et Marie ; Bastien, Rudy et Thomas (Français) ; Et enfin l’équipe des joyeux pickers (que nous avons lâchement abandonné pour aller dans les vignes mais qui nous ont pardonnés ;-) ) : Thibault et Anne-Lucie, Romain et Marine, Frédéric et Morgane.
Repas de Noël dans les vignes : Jacquie, Corentin, Maxime, Colin, Philip (le patron), Léa, Alexia, Nicolas, Maya, Guillem et Marion.
Pancake pour le gouter ! Colin et Léa, Romain et Marine, Thibaut et Anne-Lucie (assis) et Morgane et Frédéric (debout)
Pancake pour le gouter ! Colin et Léa, Romain et Marine, Thibaut et Anne-Lucie (assis) et Morgane et Frédéric (debout)
La soirée Burgers !
Pizza pas chères grace à Marine et Romain qui bossent chez Domino Pizza
Pour vous convaincre qu'on ne fait pas que bouffer, une petite partie de Monopoly Deal
(version jeu de cartes)
La Suite ?
Encore du fruit picking bien sûr ! Nous avons quitté Cudal direction Shepparton ou nous devrions commencer à ramasser des abricots dès demain \o/
En espérant que vous allez tous bien, la suite au prochain épisode !
Pardonnés, pardonnés, c'est un bien grand mot... Ce n'est pas que vous nous avez manqués, mais un peu quand même. Plus personnes pour chanter en l'absence de l'Ipod, plus personne pour râler après les grosses araignées moches et poilues et encore moins de monde pour crier des noms d'oiseaux, reprendre le refrain de Père Castor, et incendier le monde pour les carottes qui ont eu du mal à passer... Encore hier avec nos lugs discount, nous nous sentions seuls et pensions "ah si nous étions encore beaucoup, le mot carotte aurait fusé... et e****é aussi sans nul doute" ;) See you soon !
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